La French Touch du Web 2.0 est décidement très friande de RSS, j’avais déjà parlé de BlastFeed un service de filtrage de vos flux RSS, j’ai testé et c’est très prometteur. Je voulais en savoir plus sur ce nouvel acteur du RSS. P. Ferran m’a gentiment éclairé.
Quels impacts ont eu les billets de Read/WriteWeb, MicroPersuasion, TechCrunch fr. sur le nombre d’utilisateur ?
Blastfeed est en test. Il est accessible sur invitation. Plusieurs centaines d’utilisateurs ont rejoint le service depuis 8 jours.
Pourquoi cela a-t-il du sens aujourd’hui de se positionner sur le filtrage des flux RSS ?
Blastfeed est un premier service développé sur la plate-forme technologique que nous avons mise en place. C’est à partir de cette plate-forme que nous voulons concevoir d’autres applications. L’idée de Blastfeed est de laisser à l’utilisateur le soin de sélectionner (Select) les sources qui l’intéressent, de poser des conditions de filtrage (Sift) et de recevoir les résultats sur le canal de son choix (Read). L’utilisation croissante de RSS fait qu’on peut vite se retrouver face à une montagne de données à digérer. Les gros consommateurs d’informations mettent en place des stratégies de lectures des fils RSS avec des classifications, des processus et demandent surout des outils qui peuvent leur mâcher le travail. C’est dans ce dernier sens que nous développons Blastfeed.
Depuis combien de temps travaillez-vous sur le projet ?
Quelques mois.
Quel votre modèle économique ?
Pour l’instant, nous voulons montrer l’intérêt, la pertinence et la solidité de la solution. Ensuite nous envisageons de regarder de près le marché des entreprises.
Comment voyez vous l’avenir des Flux RSS ?
Je pense que RSS est un formidable vecteur de diffusion de l’information, non seulement pour des utilisateurs humains, mais aussi entre applications. RSS sera de plus en plus embarqué dans les applications et finalement caché pour l’utilisateur de tous les jours. Au-delà du contenu textuel, c’est surtout le contenu multi-média qui bénéficiera de RSS pour la diffusion. La rapidité et la souplesse de RSS (finalement, c’est un format XML) fait qu’on peut l’enrichir aisément pour décrire des domaines spécifiques (par exemple, eBay rajoute dans ces flux des balises prix, validité, etc.). On se rapproche d’un contenu toujours plus riche, mais qui nécessite de la technologie pour le traiter, même si cette technologie doit rester cachée (Software as a Service).
Vous allez faire une présentation lors du Web3, qu’attendez vous de cette Conference ?
Rencontrer des entrepreneurs, des investisseurs, des utilisateurs et voir la dynamique actuelle autour du web en France et en Europe. Analyser les tendances qui se dégagent dans le web. Toute opportunité de parler de ce que l’on fait est intéressante à notre stade de développement.
Merci à P. Ferran